mardi 1 juillet 2025

Réflexion du jour

 

L’abeille qui butine de fleur en fleur sait-elle qu’elle est en train de faire du miel? Sans doute pas. Elle suit simplement l’élan de sa nature, répond à l’appel des couleurs, des parfums, de la vie qui l’entoure. Et pourtant, de ses allers-retours patients naît un trésor, le miel, fruit d’une collaboration invisible entre elle, les fleurs et la ruche.


Cette image me touche profondément. Elle nous rappelle que, tout comme l’abeille, nous tissons du sens et de la guérison sans toujours le savoir, à travers nos relations, nos gestes quotidiens, nos engagements. Chacune de nos rencontres est une fleur visitée. Chaque attention, chaque parole bienveillante est un grain de pollen qui se transforme, un jour, en douceur partagée.


En marchant humblement sur notre chemin, nous participons à une œuvre qui nous dépasse. Et peut-être est-ce là, comme le dirait Lewis Mehl-Madrona, la plus belle médecine : celle qui se révèle dans la réciprocité du lien et l’alchimie de la relation.

lundi 30 juin 2025

Aujourd'hui

 

Chaque porte que je franchis est une promesse de liberté, mais c’est à moi d’en trouver la clé, encore et encore. 

Depuis que j’enseigne, je prends soin, avant d’entrer en classe, de faire le deuil de la façon dont mon enseignement sera reçu. Chaque étudiant.e porte la responsabilité de s’emparer de ce que j’offre et d’en faire ce qui elle/lui semble juste. Est-ce un deuil de l’ego ? Probablement. C’est en tout cas un geste d’humilité, qui me permet d’enseigner avec liberté, sans m’attacher au résultat.

samedi 28 juin 2025

Cheminer avec la Vie : l’art d’habiter ses questions

 

La Vie me donne des quoi, la tête des comment, le cœur des pourquoi, et le corps des  et quand.

C’est dans ce dialogue entre ces quatre dimensions que se construit notre humanité. La Vie nous interpelle avec ses invitations et ses épreuves (quoi), la tête organise, planifie et éclaire le chemin (comment), le cœur y met du sens, de la direction et de la résonance (pourquoi), tandis que le corps, ancré dans la réalité tangible, nous rappelle  et quand incarner ces élans. Sans lui, aucune pensée ni aucun sentiment ne se transforme en action. Le corps est la scène où la sagesse de la tête et du cœur prend véritablement forme, dans l’ici et maintenant.

vendredi 27 juin 2025

Voir avec le cœur : une autonomie qui éclaire

Pour comprendre ce qui n’est pas visible, tu dois développer d’autres yeux, ceux du cœur, qui ne voient pas mais ressentent. Cette phrase nous invite à aller plus loin que ce que l’on voit avec nos yeux. Avec les « yeux du cœur », on ne regarde pas seulement l’extérieur : on ressent, on perçoit ce qui est vrai à l’intérieur de soi et chez les autres. Ces yeux du cœur nous aident à sentir les émotions, la bonté, la peine, la beauté, et tout ce qui rend la vie plus riche et plus humaine.

C’est cette vision qu’on acquiert en avançant en autonomie. Être autonome ne veut pas dire être seul, mais apprendre à se faire confiance et à écouter son intuition. Cela veut dire aussi oser penser par soi-même, sans se laisser influencer par ce que les autres attendent de nous ou par la peur de se tromper.

Quand on devient plus autonome, on est plus capable d’écouter son cœur et de suivre ce qui est important pour soi. On comprend mieux ce que l’on vit et ce que les autres vivent. Cela nous aide à mieux accompagner les autres, à être plus attentif, et à agir avec respect et bienveillance.

En développant ces « yeux » du cœur, on apprend à voir la vie d’une manière plus profonde et plus juste.