mercredi 10 décembre 2008

Les quatre dépendances universelles : la deuxième

La dépendance à la perfection. La ressource humaine non revendiquée est l'expression de l'excellence et du juste usage du pouvoir.

La dépendance à la perfection est la deuxième dépendance. Certaines sociétés indigènes voient clairement la différence entre la perfection et l'excellence. La perfection ne tolère aucune erreur alors que l'excellence incorpore les erreurs et en tire des leçons. Les gens qui ont une dépendance à la perfection sont peu tolérants envers les erreurs ou démonstrations de vulnérabilité de toute sorte. Ils assimilent la vulnérabilité à la faiblesse plutôt qu'à la force. Contrairement à cette approche, les sociétés indigènes voient l'expression de la vulnérabilité comme une expression de la force. Ils comprennent fondamentalement que la vulnérabilité jaillit du soi authentique. Quelle que soit la forme de dépendance à la perfection donc nous souffrons, elle nous transforme en mort vivant ou en mécanique. Nous refusons notre humanité et nous investissons toute notre énergie à maintenir une image ou une façade de la façon donc nous sommes perçus, au lieu de manifester ce que l'on est. La perfection est le côté sombre de l'excellence et du juste usage du pouvoir. Si la dépendance est très développée, la ressource humaine du pouvoir et les compétences de leadership sont en attente d'être revendiquées de l'autre côté.

Source : Angeles Arrien
Photo : www.sxc.hu/photo/764810

2 commentaires:

Serge Bureau a dit…

Ces textes sur les dépendances universelles sont excellents à la lecture et à la méditation.
Excellents à intégrer, aussi. Cela va de soi.
Serge

Marquis Bureau a dit…

Ça me rassure de savoir que ces dépendances sont en effet universelles car j'ai le sentiment de lire une partie de ma vie en les écrivant. Aussi, elles me permettent de faire un constat favorable sur mon cheminement.