Ce matin, j’ai senti que je ne voulais plus tourner en rond.
Je ne veux plus alimenter le vieux cycle blessure–revendication.
Je choisis de marcher autrement.
Le pardon, pour moi,
ce n’est pas excuser ni oublier.
C’est reconnaître ce qui a été, sans m’y accrocher.
C’est libérer l’espace intérieur occupé par l’attente,
par le besoin que l’autre reconnaisse ou répare.
Je passe au cycle reconnaissance–libération.
Je redeviens l’auteur de mon souffle.
Je dépose l’histoire…
Et j’avance, plus léger.
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