La folie de la démesure, qui conduit l’homme moderne à de nombreux excès, existe d’autant plus que l’on se place dans un système fermé. Si notre conception du monde se rétrécit, si nos certitudes personnelles se renforcent, nous n’avons plus aucune disponibilité pour les apports des autres et la tension est grande de transformer notre point de vue en vérité absolue. La démesure, et ses jumeaux l’aveuglement et la rigidité, sont des maladies de stagnation. Quand on est bloqué à une certaine étape de son évolution, même si l’on prétend l’inverse et que l’on se parade pour faire illusion, l’énergie ne peut trouver sa canalisation naturelle et l’on risque d’être pris dans un phénomène d’inflation psychique où l’on se croit le meilleur, donc autorisé à imposer ses certitudes aux autres. C’est là le moyen le plus sûr de s’écarter durablement de la performance. À la source de ces malaises et des ces déséquilibres, la perte du mouvement : se bloquer sur un état au lieu de vivre dans le flux de l’évolution.
Source : Meryem Le Saget
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À l’Université Saint-Paul à Ottawa et au Centre de Ressources Connexions, j’accompagne les accompagnants et futurs accompagnants avec une approche nommée accompagnement écosystémique intégratif. Inspirée par l’écoute et l’hygiène émotionnelle, elle crée des espaces où chacun se sent soutenu. En renforçant le bien-être collectif par des liens de confiance, cette démarche invite chaque personne à découvrir de nouvelles façons de vivre ensemble, avec harmonie et résilience.
mardi 9 juin 2009
Une transformation vitale
Libellés :
énergie,
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mouvement,
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