Parfois, ce qui n’est plus reste très vivant en nous. On pense à une maison quittée, à une personne perdue, à un moment révolu, et le cœur se serre. On pourrait croire que l’amour disparaît avec l’absence, mais il change simplement de forme.
Aimer autrement ce qui n’est plus, c’est continuer d’aimer sans pouvoir toucher ou revoir. C’est reconnaître que la mémoire devient un lieu intérieur, un espace où l’on garde ce qui compte. Cet amour-là ne se vit plus dans les gestes du quotidien, mais dans la gratitude, la tendresse du souvenir, et la force qu’il nous donne pour avancer.
Ce n’est pas un amour qui s’efface, c’est un amour qui devient plus discret, plus profond. Comme une flamme douce qui éclaire en silence, il nous rappelle que rien n’est jamais complètement perdu : ce que nous avons aimé continue de nous habiter.
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