La vérité de l’expérience appartient toujours à celui ou celle qui la vit.
Personne d’autre ne peut la ressentir à sa place.
Mais le sens que nous donnons à cette expérience, lui, n’est pas figé.
Il peut être nommé, questionné, élargi.
Il peut être exploré ensemble, dans l’écoute et le dialogue.
C’est souvent là que quelque chose s’ouvre :
non pas pour corriger l’expérience de l’autre,
mais pour mieux comprendre ce qu’elle révèle,
de nous, des autres et du monde que nous habitons.
Accompagner, enseigner, dialoguer…
c’est peut-être simplement cela :
respecter la vérité vécue,
tout en osant chercher le sens, ensemble.

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