Je me souviens du silence immense des pyramides.
À Teotihuacan, j’ai marché non pas comme un touriste, mais comme un homme qui cherchait à se souvenir.
Le sol chaud sous mes pieds, les vents anciens autour de moi, et cette sensation étrange que tout ce que j’avais oublié m’attendait ici.
Dans un rituel au lever du soleil, je n’ai pas seulement rencontré les dieux du passé, j’ai rencontré ma propre soif d’alignement.
C’est là que le nom d’Allumeur de feu a pris racine : un feu intérieur, à raviver non pour briller, mais pour éclairer.
White Sands m’a dépouillé.
Sous le ciel infini, au milieu de cette blancheur irréelle, tout est tombé : les rôles, les masques, les stratégies.
Il ne restait plus que moi, face à l’immensité.
C’est là que j’ai compris que la vérité ne fait pas de bruit.
Qu’elle se dépose en nous comme un grain de sable dans une chaussure : discret, mais persistant.
J’ai pleuré. Pas de tristesse. De reconnaissance.
C’est là que j’ai choisi de ne plus courir.
De m’arrêter.
De laisser l’essentiel me retrouver.
Corinthe – Là où l’amour m’a relu (Grèce, 2025)
« Ce n’est plus moi qui vis, c’est l’amour qui vit en moi. »
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