Non pas : Que vais-je apprendre aujourd’hui ?
Mais plus profondément : Suis-je encore enseignable ?
Être enseignable, ce n’est pas être docile, ni obéissante.
C’est garder le cœur ouvert malgré les blessures.
C’est accepter de déposer, parfois, ce que l’on croit savoir.
C’est cultiver l’étonnement comme une sagesse.
On reconnaît une personne enseignable non pas à sa capacité d’absorber du contenu, mais à son aptitude à laisser la vie la transformer.
Elle écoute, non pour répondre, mais pour se laisser déplacer.
Elle ne cherche pas à convaincre, mais à rencontrer.
Elle accueille la contradiction non comme une menace, mais comme une invitation à élargir sa vision.
Suis-je enseignable ?
Suis-je encore curieuse de ce que je ne comprends pas ?
Suis-je prête à désapprendre ce qui ne me sert plus ?
Suis-je capable de me laisser toucher par un regard neuf, par une voix intérieure, par une parole silencieuse ?
Dans un parcours d’accompagnement ou de transformation, cette question est un seuil.
Elle ne demande pas d’y répondre une fois pour toutes.
Elle demande d’y revenir, encore et encore.
Avec tendresse. Avec courage. Avec vérité.
1 commentaire:
Merci Marquis, c'est si vrai !
Amitiés
Maryvonne
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