Je me souviens d’un moment dans ma vie où j’avais été blessé par une parole mal interprétée. Mon réflexe fut de me refermer. Ne plus me montrer. Garder mes distances.
Mais une voix intérieure, peut-être celle du daïmon, ou simplement de l’amour m’a soufflé :
"Ce n’est pas de protection dont tu as besoin. C’est de présence.”
J’ai alors choisi de rester. Non pas pour prouver quoi que ce soit. Mais pour ne pas laisser la peur décider à ma place. Et ce jour-là, c’est en osant une parole douce que j’ai vu l’autre s’adoucir aussi. Notre lien, au lieu de se rompre, s’est approfondi.
C’est cela, je crois, la puissance de la tendresse au-delà de la peur.
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