Comment peut-on harmoniser la nature et la communauté des peuples avec leurs économies nationales ? Poser la question de cette manière laisse entendre que les deux sont bien distincts. Mais tel n'est pas le cas. L'humanité, l'espèce humaine, existe et c'est la nature qui subvient à ces besoins. Et cela, non pas au figuré, mais au sens littéral.
Nous sommes des animaux d'air profond vivant à l'intérieur d'un système écologique. Bien entendu, pour des raisons d'ordre national ou régional, nous traçons des frontières sur l'écosphère. Mais celle-ci est tout d'une pièce.
Par conséquent, lorsque nous disons de façon optimiste que développement économique et préservation de l'environnement peuvent marcher de pair, il convient immédiatement d'ajouter la réserve suivante : à condition que la première priorité soit attribuée à la préservation de l'écosphère. Le développement économique doit venir en second lieu, en se transformant à des normes écologiques très strictes. Ces principes fondamentaux sont loin d'être universellement reconnus.
Source : Stanley Rowe, audience publique de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, 1986.
Photo : www.sxc.hu/photo/1130311
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