Pour rester en vie, le patient devait changer de vie. Les médicaments et un triple pontage pouvaient l’aider, avait dit un cardiologue, mais aucune réparation technique n’aurait pu le dispenser de modifier ses vieilles habitudes. Il devait cesser de fumer, améliorer son régime alimentaire, bouger davantage et prendre le temps de se relaxer, en veillant à respirer plus profondément chaque jour. Son médecin lui apporterait compétence technique et soutien moral, mais lui seul pouvait adapter son mode de vie pour améliorer sa santé sur le long terme. Le médecin était confronté à une tâche de leadership : mobiliser le patient pour qu’il apporte à son comportement les changements nécessaires. Le patient était confronté à une tâche d’adaptation : déterminer quels changements spécifiques effectuer et comment les introduire dans sa vie quotidienne.
Source : Ronald A. Heifetz et Donald L. Laurie.
Souvent, l’organisation fait appel à un consultant externe pour aider à faciliter un processus de mobilisation. Comme résultat, l’organisation souhaite que les gens concernés par le changement puissent s’adapter. Je note ici une distinction importante au niveau des responsabilités de l’organisation et des employés. L’organisation est responsable d’assumer le leadership de la mobilisation tandis que la responsabilité de l’adaptation revient à l’employé.
Marquis Bureau
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À l’Université Saint-Paul à Ottawa et au Centre de Ressources Connexions, j’accompagne les accompagnants et futurs accompagnants avec une approche nommée accompagnement écosystémique intégratif. Inspirée par l’écoute et l’hygiène émotionnelle, elle crée des espaces où chacun se sent soutenu. En renforçant le bien-être collectif par des liens de confiance, cette démarche invite chaque personne à découvrir de nouvelles façons de vivre ensemble, avec harmonie et résilience.
jeudi 2 juillet 2009
La mobilisation et l’adaptation
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