Lettre ouverte aux personnes proches aidantes
En cette Semaine nationale de la proche aidance, je vous écris ces quelques mots comme un hommage, un murmure de reconnaissance pour tout ce que vous êtes et tout ce que vous faites. Vous êtes, chaque jour, des piliers invisibles et pourtant indispensables de notre communauté. Dans l’ombre et dans la discrétion, vous portez une lumière, celle de la tendresse, du courage, et de l’engagement sans faille envers ceux que vous aimez.
Votre présence, votre patience, et votre écoute sont des cadeaux inestimables, des gestes silencieux qui en disent bien plus que les mots. Et pourtant, dans le tourbillon de vos responsabilités, je sais combien il est facile d’oublier de prendre un moment pour vous, de vous accorder cette même douceur que vous offrez si généreusement. Il est si facile de donner, encore et encore, jusqu’à s’oublier soi-même.
Les mots de Don Miguel Ruiz nous rappellent : « Que ta parole soit impeccable. » Que les mots que vous vous murmurez à vous-même soient doux et pleins de bienveillance. Parlez-vous comme vous parleriez à un ami cher. Rappelez-vous que vous aussi méritez cette compassion que vous semez autour de vous. Être proche aidant, c’est aussi s’accueillir soi-même avec tendresse.
Et puis, il y a le pardon. Olivier Clerc nous dit que le pardon est un "cadeau" que l’on s’offre à soi-même. Peut-être, aujourd'hui, vous portez en vous des regrets, des doutes, des peines que vous n’avez jamais osé relâcher. Pardonnez-vous pour ces moments où vous avez eu l’impression de ne pas en faire assez, de ne pas être à la hauteur. Car vous êtes déjà tout ce qu’il faut, dans votre sincérité et votre cœur ouvert. Le pardon est un chemin qui allège, un souffle qui vous ramène à l’essentiel.
Je vous invite, durant cette semaine qui vous est dédiée, à prendre un temps pour vous. Respirez, faites le vide, laissez-vous ressentir l’importance de ce que vous apportez aux autres. C’est par cette lumière intérieure, que vous avez parfois tendance à oublier, que vous pouvez vraiment éclairer ceux qui vous entourent. Soyez doux avec vous-même, car ce soin que vous vous accorderez sera le terreau de votre force et de votre paix.
Vous êtes, pour tant de personnes, un refuge et une source d’apaisement. En prenant soin de votre propre flamme, vous permettez à celle-ci de brûler plus fort, plus longtemps. Vous êtes essentiels. Nous avons besoin de vous, de votre cœur, de votre humanité.
Avec toute ma gratitude et mon respect sincère,
Marquis Bureau
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