Je repense souvent à cette phrase toute simple :
« Les gens s’engagent là où ils se sentent libres, capables et accueillis. »
Et je me demande…
Combien d’espaces fréquentons-nous chaque semaine où l’on se sent vraiment libre?
Où l’on se sent vu non pas seulement pour ce qu’on donne, mais pour qui l’on est?
Où l’on se sent assez en sécurité pour oser être soi, maladroit parfois, authentique toujours?
Au fond, ce n’est pas seulement vrai pour les bénévoles.
C’est vrai pour les amitiés.
C’est vrai pour les équipes de travail.
C’est vrai pour les familles.
C’est vrai pour les groupes, les communautés, les organismes.
Là où je me sens libre… je respire mieux.
Là où je me sens capable… je me déploie.
Là où je me sens accueilli… je m’enracine.
Peut-être que notre vrai travail dans nos milieux de vie, dans nos pratiques d’accompagnement, dans nos engagements communautaires c’est moins de recruter des gens que de préparer des lieux où les gens auront envie naturellement de revenir.
Des lieux où on se sent libre de dire oui.
Libre de dire non.
Libre de prendre une pause.
Libre d’essayer.
Libre de grandir.
Parce que c’est là, précisément là, que l’engagement devient vivant.
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