Un changement durable implique un changement profond des modes de pensée. Il ne sert à rien de changer les stratégies, les structures et les systèmes si la pensée qui est à la base de ces stratégies, de ces structures et de ces systèmes ne change pas. Nous n'avons pas tendance à voir le monde de nos organisations comme faisant partie du monde vivant. «Ce qui nous amène à être insensibles aux caractéristiques essentielles du monde vivant qui sont discriminantes pour la réussite ou l'échec du changement durable.» «Pour comprendre pourquoi le maintien de changements importants nous échappe, nous devons raisonner moins comme des dirigeants que comme des biologistes.» Dans les systèmes vivants, il y a une continuelle interaction entre les processus de croissance et les processus régulateurs de l'homéostasie (tendance d'un individu ou d'un organisme à garder ou à reprendre son équilibre, menacé par l'action de facteurs physiques ou chimiques, grâce au mécanisme de systèmes régulateurs : Le grand dictionnaire), qui maintiennent les conditions essentielles à la vie. C'est ce que Senge appelle la «danse du changement»
Inspiration : Peter Senge
Source : Andrée Mathieu
Photo: www.freeimages.co.uk
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