Je sens à quel point ma présence au monde se façonne dans la rencontre. Ce n’est pas dans l’isolement que je me découvre, mais dans la tension douce ou rugueuse du lien. C’est l’altérité, ton regard, ton mystère, ta différence qui me donne forme. Tu me rappelles que je ne suis pas un îlot fermé sur lui-même, mais un être en devenir, modelé par les échanges, les miroirs, les silences partagés.
Sans l’autre, je reste flou, sans contour.
C’est par la relation que je me tiens debout, que je me reconnais vivant.
Et ce matin, j’accueille ce paradoxe :
pour devenir pleinement moi, j’ai besoin de toi.
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