À l’Université Saint-Paul à Ottawa et au Centre de Ressources Connexions, j’accompagne les accompagnants et futurs accompagnants avec une approche nommée accompagnement écosystémique intégratif. Inspirée par l’écoute et l’hygiène émotionnelle, elle crée des espaces où chacun se sent soutenu. En renforçant le bien-être collectif par des liens de confiance, cette démarche invite chaque personne à découvrir de nouvelles façons de vivre ensemble, avec harmonie et résilience.
mardi 30 septembre 2008
L'automne
Automne tu t' installes
Si doux, parfois brutal
Dans ce décor théâtral
Pour ton nouveau récital…
Extrait : www.fantinette2007.unblog.fr
samedi 27 septembre 2008
Joyeux anniversaire papa !
Georges Bureau 1931-1990
Un coeur de père est le chef-d'oeuvre de la nature. [Abbé Antoine Prévost]
Photo : Marquis Bureau, Rivière du Lièvre, 2008
jeudi 25 septembre 2008
Les stratégies de changement dans les organisations : Quatrième principe
4. L'acte cognitif n'est pas le simple reflet d'une réalité objective. L'acte cognitif crée sa propre interprétation de la réalité.
Cette distinction est extrêmement importante, car elle rend parfaitement stériles les discussions visant à déterminer qui a tort ou qui a raison. Francisco Varela disait que ce n'est pas son habileté à résoudre des problèmes qui rend une organisation intelligente. C'est l'habileté de ses membres à créer un «univers de significations partagées» , un acte cognitif qui implique d'écouter ses collègues et d'accueillir l'unique perspective de chacun.
Un système de valeurs partagées se traduit généralement par un ensemble de principes qui définissent ce qui est important pour les membres en tant qu'organisation. C'est un consensus sur le type d'information que les membres de l'organisation choisiront de remarquer, sur l'information par laquelle ils se laisseront déranger qu'ils laisseront les déranger. Ces principes, une fois qu'ils sont acceptés collectivement, deviennent très importants, car ils servent de «cadre de référence» pour toutes les décisions et pour les comportements des membres de l'organisation. Ils doivent être clairs et généraux. Ils ne doivent jamais être normatifs, c'est-à-dire décrire les détails de leur mise en application. Ils ne doivent pas restreindre la créativité, mais simplement servir de guides et assurer la cohérence des actions. La clarté des principes est une invitation à être créatif. L'histoire de l'organisation suédoise The Natural Step illustre ce qu'on entend par «compréhension partagée» . Elle présente également la démarche d'un véritable agent de changement durable, le docteur Karl-Henrik Robèrt.
Margaret Wheatley utilise un autre exemple pour illustrer comment un système de principes d'une simplicité désarmante peut créer de l'ordre dans une organisation pourtant complexe. Dans une école secondaire de 800 étudiants, des adolescents de douze à quatorze ans, tout le monde – étudiants, professeurs, directeurs, personnel de soutien, etc. – a convenu d'adopter et de se conformer aux trois principes suivants:
1. Prenez soin de vous.
2. Prenez soin des autres.
3. Prenez soin de ce lieu.
Source : Andrée Mathieu
Cette distinction est extrêmement importante, car elle rend parfaitement stériles les discussions visant à déterminer qui a tort ou qui a raison. Francisco Varela disait que ce n'est pas son habileté à résoudre des problèmes qui rend une organisation intelligente. C'est l'habileté de ses membres à créer un «univers de significations partagées» , un acte cognitif qui implique d'écouter ses collègues et d'accueillir l'unique perspective de chacun.
Un système de valeurs partagées se traduit généralement par un ensemble de principes qui définissent ce qui est important pour les membres en tant qu'organisation. C'est un consensus sur le type d'information que les membres de l'organisation choisiront de remarquer, sur l'information par laquelle ils se laisseront déranger qu'ils laisseront les déranger. Ces principes, une fois qu'ils sont acceptés collectivement, deviennent très importants, car ils servent de «cadre de référence» pour toutes les décisions et pour les comportements des membres de l'organisation. Ils doivent être clairs et généraux. Ils ne doivent jamais être normatifs, c'est-à-dire décrire les détails de leur mise en application. Ils ne doivent pas restreindre la créativité, mais simplement servir de guides et assurer la cohérence des actions. La clarté des principes est une invitation à être créatif. L'histoire de l'organisation suédoise The Natural Step illustre ce qu'on entend par «compréhension partagée» . Elle présente également la démarche d'un véritable agent de changement durable, le docteur Karl-Henrik Robèrt.
Margaret Wheatley utilise un autre exemple pour illustrer comment un système de principes d'une simplicité désarmante peut créer de l'ordre dans une organisation pourtant complexe. Dans une école secondaire de 800 étudiants, des adolescents de douze à quatorze ans, tout le monde – étudiants, professeurs, directeurs, personnel de soutien, etc. – a convenu d'adopter et de se conformer aux trois principes suivants:
1. Prenez soin de vous.
2. Prenez soin des autres.
3. Prenez soin de ce lieu.
Source : Andrée Mathieu
mercredi 24 septembre 2008
Les stratégies de changement dans les organisations : Troisième principe
3. Pour améliorer la santé d'un système vivant, multiplier les interrelations qu'il contient.
Une organisation malade doit multiplier les conversations à l'interne, en prenant soin d'y inclure ceux de ses membres qu'elle a peu ou pas écoutés. Car, comme on l'a vu, un système peut se transformer de lui-même en se réorganisant autour d'une nouvelle information plus riche et plus complète. Mais pour cela, il faut accueillir toutes les opinions comme étant légitimes, et renoncer à la tentation de l'homogénéité. Cette ouverture à l'autre est caractéristique d'une «organisation intelligente» . Selon Kofman et Senge, elle puise ses racines dans une culture basée sur l'amour, l'émerveillement, l'humilité et la compassion.
Dans le but d'améliorer la santé de leur organisation, les leaders ont principalement pour rôle d'accroître le nombre, la diversité et la solidité des connexions à l'intérieur du système. Mais la notion traditionnelle du leadership relève plutôt du mythe du héros. Malheureusement, pendant qu'ils attendent leur sauveur, les membres de l'organisation sacrifient la confiance et le pouvoir dont ils ont besoin pour apprendre et créer ensemble les changements nécessaires. Cette idéalisation des leaders entraîne une spirale de changements spectaculaires imposés d'en haut, aboutissant à de nouvelles crises et suscitant la recherche de nouveaux héros. Dans une «learning organization» le mythe du héros fait place à l'émergence d'un leadership collectif.
Nous nous identifions à notre façon de voir le monde. Alors apprendre est dangereux, car cela peut exiger une remise en cause de notre identité. En général, «les individus ne résistent pas au changement, ils résistent à l'idée d'être changés». Seul le support d'une communauté d'apprentissage peut diminuer l'anxiété causée par l'inconnu, le non familier.
Dans nos organisations traditionnelles, les gens performent. Ils n'ont que très rarement l'occasion de pratiquer, à plus forte raison en groupe. Imaginez une équipe sportive qui fonctionnerait de la sorte!... Les communautés d'apprentissage créent un espace virtuel où il est possible de réfléchir, de parler ouvertement des problèmes et de faire des expériences sans encourir de sanctions. Elles offrent latitude, liberté et sécurité. Dans ces communautés, les membres sont des humains à part entière et pas seulement des mains, des dos ou des cerveaux. C'est en alimentant ce cycle continu de réflexion, d'expérimentation et de passage à l'action qu'on peut créer et maintenir les changements importants.
Source : Andrée Mathieu
Une organisation malade doit multiplier les conversations à l'interne, en prenant soin d'y inclure ceux de ses membres qu'elle a peu ou pas écoutés. Car, comme on l'a vu, un système peut se transformer de lui-même en se réorganisant autour d'une nouvelle information plus riche et plus complète. Mais pour cela, il faut accueillir toutes les opinions comme étant légitimes, et renoncer à la tentation de l'homogénéité. Cette ouverture à l'autre est caractéristique d'une «organisation intelligente» . Selon Kofman et Senge, elle puise ses racines dans une culture basée sur l'amour, l'émerveillement, l'humilité et la compassion.
Dans le but d'améliorer la santé de leur organisation, les leaders ont principalement pour rôle d'accroître le nombre, la diversité et la solidité des connexions à l'intérieur du système. Mais la notion traditionnelle du leadership relève plutôt du mythe du héros. Malheureusement, pendant qu'ils attendent leur sauveur, les membres de l'organisation sacrifient la confiance et le pouvoir dont ils ont besoin pour apprendre et créer ensemble les changements nécessaires. Cette idéalisation des leaders entraîne une spirale de changements spectaculaires imposés d'en haut, aboutissant à de nouvelles crises et suscitant la recherche de nouveaux héros. Dans une «learning organization» le mythe du héros fait place à l'émergence d'un leadership collectif.
Nous nous identifions à notre façon de voir le monde. Alors apprendre est dangereux, car cela peut exiger une remise en cause de notre identité. En général, «les individus ne résistent pas au changement, ils résistent à l'idée d'être changés». Seul le support d'une communauté d'apprentissage peut diminuer l'anxiété causée par l'inconnu, le non familier.
Dans nos organisations traditionnelles, les gens performent. Ils n'ont que très rarement l'occasion de pratiquer, à plus forte raison en groupe. Imaginez une équipe sportive qui fonctionnerait de la sorte!... Les communautés d'apprentissage créent un espace virtuel où il est possible de réfléchir, de parler ouvertement des problèmes et de faire des expériences sans encourir de sanctions. Elles offrent latitude, liberté et sécurité. Dans ces communautés, les membres sont des humains à part entière et pas seulement des mains, des dos ou des cerveaux. C'est en alimentant ce cycle continu de réflexion, d'expérimentation et de passage à l'action qu'on peut créer et maintenir les changements importants.
Source : Andrée Mathieu
mardi 23 septembre 2008
Les stratégies de changement dans les organisations : Deuxième principe
2. La Vie s'adapte toujours, elle n'obéit jamais.
Ce n'est pas le volume ou même la fréquence d'un message qui attire l'attention des gens. C'est la signification qu'il a pour eux. Alors nous pouvons dire ou écrire n'importe quoi, notre message n'est jamais qu'une invitation faite aux autres à entrer en conversation avec nous, à penser avec nous. Devant une résistance au changement, on blâme souvent le manque de communication, mais elle est plutôt le résultat d'une absence de «compréhension partagée». Or, la seule façon de partager la même compréhension d'un message ou d'une situation est d'échanger nos réactions face à ce message ou cette situation. Les organisations, comme tout autre groupe humain, fonctionnent par le biais de la conversation.
Une organisation peut apprendre beaucoup de la diversité des réactions à l'égard d'une situation qui appelle des changements, car chaque réaction reflète une perception différente de ce qui est important. Si l'organisation exploite cette diversité, elle pourra développer une compréhension plus riche et plus complète de la situation. Mais, pour tirer parti de la diversité des perceptions de tous les membres de l'organisation, on doit faire le deuil de ce qui a déjà été et faire confiance à la capacité d'apprendre de l'organisation.
Source : Andrée Mathieu
Ce n'est pas le volume ou même la fréquence d'un message qui attire l'attention des gens. C'est la signification qu'il a pour eux. Alors nous pouvons dire ou écrire n'importe quoi, notre message n'est jamais qu'une invitation faite aux autres à entrer en conversation avec nous, à penser avec nous. Devant une résistance au changement, on blâme souvent le manque de communication, mais elle est plutôt le résultat d'une absence de «compréhension partagée». Or, la seule façon de partager la même compréhension d'un message ou d'une situation est d'échanger nos réactions face à ce message ou cette situation. Les organisations, comme tout autre groupe humain, fonctionnent par le biais de la conversation.
Une organisation peut apprendre beaucoup de la diversité des réactions à l'égard d'une situation qui appelle des changements, car chaque réaction reflète une perception différente de ce qui est important. Si l'organisation exploite cette diversité, elle pourra développer une compréhension plus riche et plus complète de la situation. Mais, pour tirer parti de la diversité des perceptions de tous les membres de l'organisation, on doit faire le deuil de ce qui a déjà été et faire confiance à la capacité d'apprendre de l'organisation.
Source : Andrée Mathieu
lundi 22 septembre 2008
Les stratégies de changement dans les organisations : Premier principe
Au cours des quatres prochains jours, je partagarai les quatre grands principes pour les stratégies de changement dans les organisations selon Margaret Wheatley.
1. La participation des êtres vivants au processus de la Vie n'est pas un choix.
Dans une machine, où il n'y a ni intelligence ni énergie créatrice, les instructions sont conçues et inscrites ou programmées de l'extérieur. Dans un système vivant, elles sont créées de l'intérieur par sa recherche de la meilleure façon de s'adapter à la situation présente.
Dans les organisations, on crée une importante résistance au changement à chaque fois que l'on tente d'implanter des changements, plutôt que d'entraîner tous les membres de l'organisation dans la création de ces changements. Quand les gens sont mis à contribution, ils inventent un futur qui les inclut. Ils s'identifient à ce qu'ils créent et ont naturellement tendance à le supporter. C'est pourquoi des changements profonds peuvent devenir soudainement très rapides dans les organisations où on a pris le temps d'intéresser tout le monde à la création de ces changements.
Mais les processus participatifs sont plus longs à démarrer et ils font ressortir toute la complexité des interactions humaines. Alors on a tendance à généraliser à l'ensemble de l'organisation des solutions qui se sont montrées efficaces ailleurs (solution unique), ou dans certains petits groupes à l'intérieur de l'organisation. Le changement durable ne peut être obtenu de manière précipitée. Il est le fruit de l'apprentissage. Il prend du temps. Il a besoin de mûrir et de se développer à l'image de tous les systèmes vivants.
Source : Andrée Mathieu
Photo : Dominique Normand et Marquis Bureau
jeudi 18 septembre 2008
Ah bon ?
C'est l'histoire d'un maître Zen qui réagit de façon identique au mensonge et à la vérité, aux bonnes nouvelles et aux mauvaises nouvelles. Il dit « Ah bon ? ». Il permet à la forme que prend le moment, bonne ou mauvaise, d'être ce qu'elle est. Ainsi, il ne prend pas part au mélodrame humain. Pour lui, il n'y a que ce moment, ce moment tel qu'il est. Les événements ne sont pas personnalisés et il n'est pas la victime de personne. Il fait tellement un avec ce qui arrive que ce qui arrive n'a pas de pouvoir sur lui. C'est seulement quand vous résistez à ce qui arrive que vous êtes à la merci de ce qui arrive et que le monde détermine votre bonheur et votre malheur.
Source : Eckhart Tolle
mardi 16 septembre 2008
Annonce : Formation à Val-David
Nous sommes heureux de vous communiquer notre décision d’offrir deux bourses à des étudiants et deux bourses à des organismes sans but lucratif pour chacun des ateliers que nous offrirons à Val-David.
En plus, pour les organisations qui inscrivent plus de trois personnes, nous offrons un rabais de 100$ par inscription.
Vous avez aussi jusqu’au 1er octobre, 2008 pour profiter du tarif pour l'inscription hâtive de 1 200$
Des tarifs spéciaux d’hébergement, de restauration et d’accès aux installations sont offerts à tous les participants.
• Forfait occupation simple : 475$*
• Forfait occupation double : 370$*
• Forfait dortoir : 300$*
* Taxes applicables en sus, services sur repas non inclus
Veuillez communiquer avec Prema Shanti (www.premashanti.ca) pour réserver votre hébergement.
lundi 15 septembre 2008
Qu’est-ce qui manque aux Occidentaux pour réussir ?
En ce jour de pleine lune, je vous offre une réponse d'Aigle Bleu à la question : « De nos jours, en Occident, on sent les prémices d’un changement, de plus en plus de gens s’intéressent au devenir de la planète et sont prêts à changer. Qu’est-ce qui manque aux Occidentaux pour réussir ? »
« Premièrement, la pratique spirituelle. Dans notre vision de l’être humain, la pratique spirituelle est ce qui définit l’homme. Un être humain sans pratique spirituelle, ce n’est pas un être humain, c’est un être inférieur aux animaux, aux plantes, qui eux, ont une pratique spirituelle ; ils font toujours la volonté du Créateur, ils ne dévient pas de la voie que le Créateur a inscrite en eux par les instructions originelles. L’homme a cette possibilité de choisir de marcher sur une voie qui n’est pas bonne, c’est pour cela qu’il doit discipliner son esprit pour faire le bon choix, et cette discipline, nous l’appelons pratique spirituelle. Beaucoup de gens, ou bien n’ont pas de pratique spirituelle, ou en ont qui ne sont pas efficaces, qui sont basées sur des croyances. Nous n’avons jamais fonctionné avec des croyances, c’est la connaissance qui est importante. Quand on sait quelque chose, on est inébranlable, alors qu’on peut toujours perdre la foi.
Je commence toujours mes conférences par ces mots : « Ne croyez rien de ce que je vous dis, vérifiez, vérifiez… » C’est pourquoi la pratique spirituelle est essentielle, parce qu’il faut faire l’expérience. Un de mes Maîtres disait : « Ne me parle pas d’une philosophie qui n’enseigne pas comment faire pousser le maïs. » Il voulait dire qu’il faut que cela puisse être mis en pratique dans le quotidien. Ta spiritualité doit être appliquée dans le travail, dans ta relation à l’autre, dans ta façon de faire l’amour, dans tout, sans quoi ce n’est pas une philosophie holistique. La spiritualité doit donner des réponses dans ta vie, alors tu sais qu’elle est vraie et elle devient une connaissance. La première chose qui manque ici, c’est cette connaissance qui naît de la pratique. La deuxième chose qui manque, c’est le courage de l’appliquer. Les gens ont peur. Quand ils réalisent à quel point on a détruit la planète, à quel point on est dans l’erreur, la somme de travail à faire les décourage complètement. La culpabilité, pour y revenir, fige tout, plus rien ne bouge, tu ne sais plus quoi faire, c’est comme si tout ton être était inadéquat. Mais nous sommes tous parfaits, nous sommes des images du divin. Une fois qu’on a vu, qu’on a compris, il faut avoir le courage d’avancer. Dans nos cultures, le courage était enseigné. »
Aigle Bleu, a étudié dans une école de spiritualité amérindienne durant plus de 25 années. Il enseigne depuis 1987 au Canada et a déjà été invité dans plusieurs pays européens pour y présenter ses connaissances.
Source : Revue, Terre du ciel
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dimanche 14 septembre 2008
Gratitude
Gratitude. Faire silence. Écouter en soi le retentissement de ce mot. Son murmure. Celui d’une eau très limpide. Torrent de haute montagne, bondissant, resplendissant. Heureux qui s’en désaltère. Cette eau vive lui inspire la joie du partage. La joie du don. Ne pas laisser fuir cette eau de nos jarres poreuses, ne pas la laisser se perdre dans nos mémoires ensablées. La recueillir, mais pour la donner. Pour l’offrir à qui a soif d’aimer. À qui s’étonne et s’émerveille de se sentir aimé. Sans avoir rien fait pour cela. Mais qui aime à son tour, gratuitement, de s’être, gratuitement senti aimé.
Source : Texte proposé par Serge Bureau, extrait de Célébration de la gratitude de Dominique Ponnau aux Presses de la Renaissance, 2008.
samedi 13 septembre 2008
Les calendriers Mayas
Les calendriers Mayas font actuellement l'objet d'un grand intérêt auprès de milliers de personnes, car ils se focalisent sur la fameuse date du 21 décembre 2012. Carlos Barrios étudie depuis des années les différents calendriers mayas avec l’aide de son frère Gerardo. Ils ont interrogé plus de 600 Mayas. "Les anthropologues visitent les sites des temples", dit Carlos Barrios, "ils lisent les stèles et les inscriptions et inventent des histoires à propos des Mayas, mais ils ne savent pas lire les signes correctement. Certains annoncent la fin du monde pour décembre 2012. C'est simplement leur imagination. Les anciens Mayas ne sont pas contents de cette interprétation. Le monde ne va pas se terminer. Il sera transformé. Les Indiens ont des calendriers et savent comment les interpréter de façon précise, mais pas les Occidentaux".
Source : Texte traduit de Steven McFadden
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jeudi 11 septembre 2008
La guerre la plus dure
C'est avec l'arme de la prière qu'il faut mener la guerre
la plus dure, celle contre soi-même.
J'ai mené cette guerre pendant des années, elle a été
terrible. Mais maintenant, je suis désarmé.
Je n'ai plus peur de rien, l'amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d'avoir raison, de me justifier en
disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes
gardes, jalousement crispé sur mes richesses.
J'accueille et je partage. Je ne tiens pas
particulièrement à mes idées, à mes projets.
Si l'on m'en présente de meilleurs, ou plutôt non
pas meilleurs mais bons, j'accepte sans regrets.
J'ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai,
réel, est toujours pour moi le meilleur.
C'est pourquoi je n'ai plus peur.
Source : Patriache Athénagoras
Photo : www.freeimages.co.uk/
mercredi 10 septembre 2008
Les qualités essentielles d'un leader
Dans une étude effectuée par Stephen R. Covey, 54 000 personnes ont été interrogées sur les qualités essentielles d'un leader. L'intégrité état de loin la réponse numéro un. Voici la liste des qualités essentielles pour un leader efficace :
1- Intégrité
2- Communiquant
3- Focalisé sur les gens
4- Visionnaire
5- S'intéresse aux autres
6- Décisif
7- Autre motif
8- Se consacre à sa mission
9- Donne l'exemple
10-Motive les gens
11-Expert
12-Courageux
Cette question exprime un dilemme de notre vie moderne. Beaucoup en sont arrivés à croire que les seules choses nécessaires à la réussite sont le talent, l'énergie et la personnalité. Mais l'histoire nous a appris que sur le long terme, ce que nous sommes est plus important que ce que nous paraissons être.
Source : Stephen R. Covey, La 8e habitude
Photo : Marquis Bureau, Calgary, Alberta, Canada
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mardi 9 septembre 2008
Huit concepts de guérison
1. La guérison est le voyage de toute une vie vers la totalité.
2. La guérison est le rappel de ce qui a été oublié au sujet de la connexion, de l'unité et de l'interdépendance dans toutes les entités vivantes et non vivantes.
3. La guérison est l'étreinte de ce qui fait le plus peur.
4. La guérison est l'ouverture à ce qui a été fermé, l'adoucissement de ce qui s'est durci et a obstrué.
5. La guérison est l'entrée dans le transcendant, moment intemporel où l'on exprime le divin.
6. La guérison est la créativité, la passion et l'amour.
7. La guérison est la recherche et l'expression de soi dans sa plénitude.
8. La guérison est l'apprentissage et la confiance en la vie.
Lorsque l'un des concepts est insuffisant chez nous, nous n'avons pas accès à l'amour et à la santé.
Source : Jeanne Achterberg
lundi 8 septembre 2008
Le cycle diurne
Nous sommes encore rythmés par le cycle du jour et de la nuit, bien que la vie des mégapoles du XXe siècle ait tenté d'annihiler ce cycle diurne en permettant que n'importe quelle activité puisse avoir lieu n'importe quand. Dans notre culture, les marchands ont pris le relais des religions, qui s'effritent ; ils nous rappellent les célébrations annuelles à grand renfort de guirlandes, de pubs et de ventes promotionnelles. Même si ces fêtes ressemblent davantage aux kermesses des marchands du Temple qu'à des rituels chargés de symboles spirituels, elles ont au moins l'avantage de ponctuer le cycle annuel et de créer des points de repère réguliers pour les citadins que sont devenus une majorité des êtres humains.
Source: Maud Séjournant
Photo: www.freeimages.co.uk
samedi 6 septembre 2008
Pensée du jour
Une bonne vision ne peut être petite. Si par souci de pragmatisme, on ramène la vision au niveau de la réalité courante, celle-ci ne fait plus rêver, elle n'inspire plus, et ne peut donc plus tenir son rôle.
Source: Michael Doyle
jeudi 4 septembre 2008
Un mot de la co-fondatrice du programme Genuine Contact
« Je crois que nous avons tous un contrat secret avec l'esprit, celui de veiller à notre santé et à notre équilibre personnel, de croître et d'évoluer. Il existe bien des manières de veiller à sa santé et à son équilibre personnels. Je crois que lorsque nous nous regroupons collectivement, l'organisation est le véhicule qui nous aide à croître et à évoluer. Je crois que nous avons un contrat secret avec l'esprit, celui de veiller à notre santé et à notre équilibre collectifs, à notre croissance et à notre développement collectifs. Il n'existe pas encore beaucoup de véhicules pour aider les organisations dans ce travail. Le programme Genuine Contact en est un. »
Birgitt Williams, Dalar International Consultancy
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mardi 2 septembre 2008
La trame d'un caractère
Nous avons tous fait l'expérience, à un moment ou à un autre, de situations où nos responsabilités professionnelles entrent soudain en conflit avec nos valeurs les plus profondes. Dans des telles cirsconstances, nous sommes tiraillés entre deux décisions également justes. Et quelle que soit l'option qu'on prenne, elle nous laisse insatisfaits.
Qu'est-ce qui distingue une décision éthique d'un moment de définition ? Une décision éthique implique généralement de choisir entre deux options : l'une qu'on sait être bonne, l'autre mauvaise. Un moment de décision représente un plus grand défi en ce qu'il nous impose de choisir entre deux idéaux, ou plus, dans lesquels nous croyons profondément. De telles décisions appellent rarement une " bonne " réponse. Mais ajoutées les unes aux autres, au fil du temps, elles finissent par former la trame d'un caractère.
Dans le monde professionnel d'aujourd'hui, les moments de définition les plus fréquents sont de trois types. Le premier concerne avant tout l'identité individuelle. Il pose la question : " Qui suis-je ? " Le second s'adresse à la fois a groupe et aux individus. Il pose la question : " Qui sommes-nous ? " Le troisième implique de définir le rôle de l'entreprise au sein de la société. Il pose la question de l'identité de l'entreprise : " Quelle entreprise sommes-nous ? "
Source : Joseph L. Badaracco, Jr.
Photo : www.freeimages.co.uk
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lundi 1 septembre 2008
La pratique
La seule activité qui permette d’intégrer tout l’enseignement et les expériences est la pratique. La connaissance ne devient réelle que lorsqu’elle passe du stade d’information (sous forme de lectures, d’observation de rituels ou de cérémonies) à celui du vécu intérieur : elle devient alors sagesse. Au cours de ce processus d’intégration, elle se transforme et réveille d’autres connaissances qui lui sont reliées.
« La terre était fertile, je le savais, mais je n’avais pas encore de guide pour savoir l’ensemencer. Les pleurs étaient encore la seule pluie que je pouvais lui offrir. »
Source : Maud Séjournant
Photo : Dominique Normand, Notre-Dame-de-la-Salette, QC, Canada.
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