2. La Vie s'adapte toujours, elle n'obéit jamais.
Ce n'est pas le volume ou même la fréquence d'un message qui attire l'attention des gens. C'est la signification qu'il a pour eux. Alors nous pouvons dire ou écrire n'importe quoi, notre message n'est jamais qu'une invitation faite aux autres à entrer en conversation avec nous, à penser avec nous. Devant une résistance au changement, on blâme souvent le manque de communication, mais elle est plutôt le résultat d'une absence de «compréhension partagée». Or, la seule façon de partager la même compréhension d'un message ou d'une situation est d'échanger nos réactions face à ce message ou cette situation. Les organisations, comme tout autre groupe humain, fonctionnent par le biais de la conversation.
Une organisation peut apprendre beaucoup de la diversité des réactions à l'égard d'une situation qui appelle des changements, car chaque réaction reflète une perception différente de ce qui est important. Si l'organisation exploite cette diversité, elle pourra développer une compréhension plus riche et plus complète de la situation. Mais, pour tirer parti de la diversité des perceptions de tous les membres de l'organisation, on doit faire le deuil de ce qui a déjà été et faire confiance à la capacité d'apprendre de l'organisation.
Source : Andrée Mathieu
À l’Université Saint-Paul à Ottawa et au Centre de Ressources Connexions, j’accompagne les accompagnants et futurs accompagnants avec une approche nommée accompagnement écosystémique intégratif. Inspirée par l’écoute et l’hygiène émotionnelle, elle crée des espaces où chacun se sent soutenu. En renforçant le bien-être collectif par des liens de confiance, cette démarche invite chaque personne à découvrir de nouvelles façons de vivre ensemble, avec harmonie et résilience.
mardi 23 septembre 2008
Les stratégies de changement dans les organisations : Deuxième principe
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