lundi 15 septembre 2008

Qu’est-ce qui manque aux Occidentaux pour réussir ?


En ce jour de pleine lune, je vous offre une réponse d'Aigle Bleu à la question : « De nos jours, en Occident, on sent les prémices d’un changement, de plus en plus de gens s’intéressent au devenir de la planète et sont prêts à changer. Qu’est-ce qui manque aux Occidentaux pour réussir ? »

« Premièrement, la pratique spirituelle. Dans notre vision de l’être humain, la pratique spirituelle est ce qui définit l’homme. Un être humain sans pratique spirituelle, ce n’est pas un être humain, c’est un être inférieur aux animaux, aux plantes, qui eux, ont une pratique spirituelle ; ils font toujours la volonté du Créateur, ils ne dévient pas de la voie que le Créateur a inscrite en eux par les instructions originelles. L’homme a cette possibilité de choisir de marcher sur une voie qui n’est pas bonne, c’est pour cela qu’il doit discipliner son esprit pour faire le bon choix, et cette discipline, nous l’appelons pratique spirituelle. Beaucoup de gens, ou bien n’ont pas de pratique spirituelle, ou en ont qui ne sont pas efficaces, qui sont basées sur des croyances. Nous n’avons jamais fonctionné avec des croyances, c’est la connaissance qui est importante. Quand on sait quelque chose, on est inébranlable, alors qu’on peut toujours perdre la foi.

Je commence toujours mes conférences par ces mots : « Ne croyez rien de ce que je vous dis, vérifiez, vérifiez… » C’est pourquoi la pratique spirituelle est essentielle, parce qu’il faut faire l’expérience. Un de mes Maîtres disait : « Ne me parle pas d’une philosophie qui n’enseigne pas comment faire pousser le maïs. » Il voulait dire qu’il faut que cela puisse être mis en pratique dans le quotidien. Ta spiritualité doit être appliquée dans le travail, dans ta relation à l’autre, dans ta façon de faire l’amour, dans tout, sans quoi ce n’est pas une philosophie holistique. La spiritualité doit donner des réponses dans ta vie, alors tu sais qu’elle est vraie et elle devient une connaissance. La première chose qui manque ici, c’est cette connaissance qui naît de la pratique. La deuxième chose qui manque, c’est le courage de l’appliquer. Les gens ont peur. Quand ils réalisent à quel point on a détruit la planète, à quel point on est dans l’erreur, la somme de travail à faire les décourage complètement. La culpabilité, pour y revenir, fige tout, plus rien ne bouge, tu ne sais plus quoi faire, c’est comme si tout ton être était inadéquat. Mais nous sommes tous parfaits, nous sommes des images du divin. Une fois qu’on a vu, qu’on a compris, il faut avoir le courage d’avancer. Dans nos cultures, le courage était enseigné. »

Aigle Bleu, a étudié dans une école de spiritualité amérindienne durant plus de 25 années. Il enseigne depuis 1987 au Canada et a déjà été invité dans plusieurs pays européens pour y présenter ses connaissances.

Source : Revue, Terre du ciel

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