Accompagner, ce n’est pas corriger ni convaincre, c’est marcher avec, à hauteur d’humain. C’est s’ajuster au rythme de l’autre, sans perdre le sien. C’est offrir une présence qui ne prend pas toute la place, mais qui tient assez de silence pour que l’autre s’y entende. Dans un monde souvent pressé de réparer, accompagner, c’est résister à la tentation de faire à la place, pour honorer le processus vivant de celle ou celui qui chemine. C’est un art discret, parfois invisible, mais qui transforme en profondeur. Et si, en fin de compte, l’accompagnement était d’abord une manière d’aimer sans posséder, de croire sans projeter, d’être sans imposer?

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