Il arrive que la vie nous place devant des murs : une perte, une déception, un silence trop lourd. Nous voulons comprendre, corriger, forcer la porte. Mais plus nous résistons, plus la douleur s’installe, non par cruauté, mais parce qu’elle attend d’être reconnue.
L’acceptation n’est pas un renoncement : c’est un geste d’amour envers le réel. C’est dire à la vie : je t’accueille telle que tu es, même si je ne te comprends pas encore. Et dans ce consentement fragile, quelque chose se délie. La peur se transforme en présence, la colère en lucidité, la tristesse en douceur.
Ce n’est pas le problème qui disparaît : c’est nous qui cessons de lui résister. Alors, la vie reprend son cours. Le fleuve retrouve sa rivière, et le cœur, son mouvement naturel : celui de la paix.

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