Je reconnais que prendre soin de moi, ce n’est pas m’éloigner des autres, c’est me préparer à mieux les rencontrer.
Ce n’est pas une fuite, ni une faiblesse, mais un geste d’attention profonde envers ce que je porte en moi.
Je ne prends pas soin de moi pour me refermer, mais pour rester habitable, respirant, vivant.
En me tournant vers ce qui est fragile en moi, je m’offre une forme de présence douce.
Je refuse d’attendre que le monde prenne soin de mes besoins non exprimés.
Je choisis de le faire moi-même, avec lucidité et compassion.
Je le fais non pas pour me mettre au centre, mais pour éviter de faire peser sur l’autre mes tempêtes mal digérées.
Ma responsabilité commence là : dans la manière dont je me traite, et dont ce traitement se répercute autour de moi.
Ce matin, je ne cherche pas à « aller mieux »,
je cherche à être vrai, à être aligné, à être disponible.
Et dans ce simple geste d’accueil de moi-même,
je sens déjà que quelque chose en moi se redresse, doucement.
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