Deux images m’habitent et me guident : les sources d’eau vive qui coulent en moi et le feu intérieur qui éclaire mon chemin.
L’eau vive est cette force fluide et régénératrice qui m’invite à ralentir, écouter et accueillir ce qui émerge naturellement en moi. Elle me rappelle que tout ne doit pas être contrôlé, que certaines choses prennent forme d’elles-mêmes lorsque je leur laisse l’espace nécessaire. Elle m’interroge sur mes sources de vitalité et d’inspiration. Est-ce que je prends réellement le temps de me nourrir intérieurement ? Suis-je à l’écoute de ce qui me ressource profondément ?
À l’inverse, le feu intérieur est cette énergie qui transforme, qui donne du mouvement et qui inscrit mon engagement dans le monde. Là où le feu est présent, il laisse une trace, il forge du neuf. Je le ressens dans ma mission auprès des aînés, des proches aidants et des communautés, dans mon désir de bâtir, de transmettre, d’impulser du changement. Mais le feu, s’il n’est pas maîtrisé, peut aussi consumer. Il m’invite donc à me poser une question essentielle : où investir mon énergie pour qu’elle soit porteuse de sens sans me brûler ?
Ces deux forces ne s’opposent pas, mais se complètent. L’eau m’apporte patience et clarté, tandis que le feu me donne direction et intensité. Mon chemin ne peut être fait uniquement d’action ; il exige aussi de la réceptivité. Aujourd’hui, je veux avancer avec cette double conscience : honorer l’eau vive qui m’inspire et nourrir le feu qui me transforme.
Quels espaces dois-je laisser ouverts pour que l’eau circule librement en moi ? Et où dois-je concentrer mon feu pour créer un impact durable ?
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