Hier, au cœur du Pow-wow du 50e anniversaire d’Odawa, j’ai ressenti bien plus qu’une célébration : j’ai été témoin d’une mémoire vivante, transmise dans les cercles de danse, les mains tendues, les regards dignes. Ce n’était pas seulement une fête, mais un ancrage, un rappel que la joie peut être une forme de résistance, que la fierté identitaire peut guérir, et que la communauté se tisse dans la répétition des gestes sacrés, des chants anciens et de la présence respectueuse.
Dans chaque pas des danseurs, j’ai vu le poids du passé, le souffle du présent et l’appel du futur. La fête n’était pas une parenthèse : elle était un enseignement. Un moment pour honorer ceux et celles qui gardent vivante la langue, les traditions, la Terre et le lien entre les générations. Un moment pour me rappeler que vivre en relation avec les autres, avec les peuples autochtones, avec le territoire est un acte d’alliance.
Et je repars avec une promesse intérieure : écouter davantage, apprendre avec humilité, et contribuer, à ma mesure, à un avenir qui honore la mémoire et la dignité des Premiers Peuples.
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