Cette fin de semaine, j’ai l’honneur de coanimer des cercles de pardon avec des membres de la Nation Innue.
Je n’y vais pas pour enseigner, ni pour réparer.
J’y vais pour écouter, accueillir, cheminer humblement avec celles et ceux qui portent une mémoire ancienne et profonde.
Animer un cercle de pardon, c’est comme marcher pieds nus sur une terre brûlée.
Chaque pas demande respect. Chaque silence est un acte de présence.
On ne vient pas éteindre l’incendie du passé,
on vient y déposer des gouttes d’écoute,
tracer un chemin de rosée,
offrir un espace où les voix longtemps étouffées peuvent à nouveau se dire, en sécurité.
Ces cercles ne sont pas des lieux de discours.
Ce sont des espaces de cœur.
De ceux où le pardon n’est pas une obligation,
mais un mouvement lent, sacré, libre et profondément humain.
Merci à celles et ceux qui rendent ces rencontres possibles.
Je marche avec gratitude.
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