Prendre soin n’est jamais un geste automatique. C’est une rencontre. Une présence. Un engagement intérieur par lequel on accepte réellement d’être avec l’autre. Dans le quotidien de l’accompagnement, je vois à quel point la relation fait toute la différence. Les protocoles rassurent, mais ce sont les gestes vivants qui transforment : un regard qui accueille, une écoute qui s’ouvre, une parole simple qui allège ce qui pèse. Le soin se révèle dans cette manière d’être disponible, d’habiter l’instant sans se cacher derrière la procédure. Là où la relation circule librement, le soin devient un acte profondément humain, vibrant, presque créateur. C’est là que l’autre se sent reconnu, résonant, existant.

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