J'avais barricadé mon coeur
J'avais engourdi mon corps
Je m'étais coupé de mes émotions.
Par instant, ce pouvoir sur moi m'enivrait, m'exaltait
J'étais maître absolu de moi-même
maître de la souffrance
maître de mes malheurs
J'étais une sorte de héros inaccessible
un dieu insensible
Ma tête conduisait toute ma vie
Dans cette atmosphère éthérée, j'étais libre.
Puis un jour, ma tour de glace a craqué
ma rigidité a flanché
mes certitudes ont été ébranlées
Un grand vertige s'est emparé de moi.
J'ai eu peur
J'avais besoin
J'étais petit
Je pleurais
Je grelottais
Adieu noblesse, grandeur, divinité, j'étais redevenu
moi-même.
Source : Jean Monbourquette
Je dis merci à ceux et celles qui ont cru et qui m'ont accompagné avec sagesse et amour pendant ces longues années.
Oeuvre : Nuit étoilée, Vincent van Gogh
2 commentaires:
Nous sommes très chanceux de t'avoir dans notre vie... c'est moi qui te remercie!
xoxo
Ce sentiment est mutuel Dominique. Moi, aussi j'apprécie votre présence, votre passion et votre amour. Comme le dit le dicton espagnol, le chemin se fait là où nous marchons. Merci de m'accompagner dans cette marche !
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