vendredi 26 septembre 2025

La francophonie n’est pas un héritage figé : elle est un acte vivant de présence et de transformation.

 

Il y a trente ans, le Collège des Grands Lacs portait nos rêves d’éducation postsecondaire en français en Ontario. J’ai eu la chance d’y contribuer et, même si cette institution n’existe plus aujourd’hui, elle continue de vivre en moi comme une étincelle.

Être ici, à l’Université Saint-Paul, pour inaugurer la Place de la francophonie, c’est comme ouvrir un nouveau livre. Nous ne tournons pas la page pour oublier, mais pour écrire une suite, ensemble.

Le drapeau qui flotte ici est plus qu’un symbole : il est témoin de notre présence. Présence d’individus, de générations, d’institutions qui ont construit pas à pas cette histoire franco-ontarienne.

Et ces trois arbres que nous venons de planter me parlent profondément : le chêne, force de nos luttes et de nos enracinements ; l’érable, signe de notre transformation et de notre renouveau ; le ginkgo, mémoire et résilience, rappel que même après les tempêtes, la vie reprend.

Aujourd’hui, avec le Collège Boréal désormais à l’USP, avec l’ACUFC installée aussi ici, nous voyons que ce livre de la francophonie continue de s’écrire. Et je choisis de croire que ce que nous écrivons ensemble ici et maintenant, dans ce lieu, portera loin, 

pour d’autres générations.

Merci.


Le feu des vivants

Marquis

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